
Début septembre, alors que je cherchais désespérément une personne d’exception à interviewer pour notre JEF 5, mon épouse m’a immédiatement conseillé d’aller à la rencontre de Willy Randin. La biographie du célèbre fondateur de « Nouvelle Planète « trônait dans notre bibliothèque depuis des années, sans que je ne l’aie jamais lu. Ma compagne, en revanche, si. Car c’est grâce à son ONG vaudoise, comme des milliers d’autres jeunes romands, qu’elle a découvert l’Afrique, dès ses 16 ans. Comme Willy Randin le décrit dans notre grande interview, ces expériences répétées ont produit sur elle un grand et bel effet d’ouverture aux autres, de compréhension globale des problématiques nord-sud et sont allées jusqu’à déboucher sur le lancement en 2004 d’un orphelinat au Burkina Faso en compagnie de quelques amis (voir le JEF de décembre 2024), lequel existe toujours (plus d’infos sur www.africatile.ch). Mais au-delà de cet exemple, ce qui fascine dans la trajectoire de Willy Randin, c’est que l’octogénaire a incarné tout au long de sa riche existence à merveille sa devise : « Il ne faut jamais cesser de semer, d’espérer, d’aimer et d’agir… » Se pencher sur la liste de ses succès donne le vertige et même des complexes. Comment un seul homme a-t-il pu semer tant de bien autour de lui et récolter tant de bons fruits, sur tous les continents ? Précisemment en n’étant jamais seul, mais toujours épaulé par ses collègues de l’ONG, par ses bénévoles et par les locaux concernés ! Car « seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin », résume joliment un proverbe africain illustrant l'importance de la collaboration et de l'intelligence collectives. Notre organisation le sait fort bien. Puisse cet entretien à découvrir dans le prochain numéro de notre journal, donne plus encore de cœur à l’ouvrage à chacun de nos membres ainsi qu’à tous nos lecteurs !
Laurent Grabet