Une année de cours de français à Vallorbe
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En 2023, nous avons donné chaque mardi trois cours de français débutants, un autre de niveau moyen et un plus avancées. Les effectifs globaux sont stables même s’il y a du mouvement à l’intérieur des groupes : 6 personnes chez les débutants, 8 chez les moyen et 6-7 chez les avancés. Les nationalités sont très diverses : Ukrainiens, Marocains, Syriens, Macédoniens, Brésiliens et Sri Lankais. Il y a une très grosse majorité de femmes.
Depuis la rentrée scolaire d’août, nous accueillons nos apprenants le matin plutôt que l’après-midi. Cela nous donne 15mn de plus qu’auparavant de cours effectifs et permet d’avoir une pause qui permet d’échanger. L’Eglise catholique nous met toujours les locaux à disposition gratuitement. Deux groupes ont lieu dans la même salle et c’est parfois difficile. C’est pourquoi un des groupes se réunit parfois chez une bénévole ou une apprenante. Nous avons demandé à la Commune de pouvoir disposer d’un autre local à l’école. Avant l’été, Caritas a voulu s’implanter à Vallorbe et proposer des cours en matinée et en soirée. Ce projet a finalement été abandonné et nous restons les seules sur place à proposer ces cours.
Nous sommes cependant en souci quant à la poursuite de notre activité, ayant du mal à recruter des bénévoles. L’une d’entre elle nous a quitté à Pâques et ce fut très difficile de trouver quelqu’un pour la remplacer. Presque chaque semaine je reçois pourtant une demande pour des cours. Les apprenants payent 30 fr. par semestre et 5 fr pour la brochure. Un grand merci à l’Entraide 2030 qui nous a aidé en finançant une partie de ma formation à Français en jeu à Lausanne et en nous aidant pour l’achat des brochures pour nos apprenants. Nous espérons pouvoir encore faire appel à votre générosité à l’avenir !
Geneviève Leresche, Responsable des cours de français
En immersion dans un transport accompagné
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Aller, venir, accueillir, accompagner, visiter, aider. Courir chez le médecin, le physio, le dentiste ou encore à l’hôpital, voilà ce qu’offrent, quelques heures par mois, une trentaine de bénévoles du service d’aide à la famille (SAF) des communes du Mont-sur-Lausanne, Cugy, Morrens, Bretigny et Froideville. Jacques, retraité de 79 ans, est l’un d’eux. En plus de la garde de ses petits-enfants, il n’hésite pas à prendre le volant de son ancien véhicule de fonction « parfois jusqu’à six fois par semaine ». « C’est en discutant avec des membres de l’association Mont Solidaire que j’ai décidé de m’engager. C’est l’occasion d’aider tout en faisant de nouvelles rencontres. » Aujourd’hui, « Jacky » escorte Jean-Claude à un rendez-vous médical. « En raison des examens que je dois effectuer, je préfère ne pas prendre le volant ou les transports en commun », confie le garagiste à la retraite. Depuis une récente hospitalisation, il se tourne ainsi volontiers vers le SAF privilégiant la sécurité. Les deux septuagénaires ont du plaisir à échanger durant le trajet. On parle de tout et de rien et notamment de pneus d’hiver. Un « petit retour sur investissement » pour service rendu de Jacky qui profite de l’expertise d’un ancien mécano, en plus de la prise en charge de déplacement. Arrivés à destination, ils se quittent le temps des examens médicaux. Jacky en profite pour promener sa chienne. « C’est l’occasion de prendre l’air. De plus, une autorisation du canton me permet de me garer gratuitement le temps de ma course. » Une raison de plus pour s’engager au service du SAF !
Maxime Fayet
Sur les routes, elle a appris l’acceptation
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Le Portrait de Christine Lavanchy
« Les choses se donnent à nous. Il faut faire confiance à la vie ! » Cette conviction est si profonde chez Christine Lavanchy qu’elle pourrait être sa devise. La résidente de Grandvaux nous a reçus dans sa vieille maison vigneronne pour se raconter. Cette cuisinière de profession s’apprête à lâcher la présidence de l’entraide familiale de Bourg-en-Lavaux à l’âge de 64 ans. Et ce après 25 ans de bons et loyaux services. Avant cela, elle avait été au comité de 1994 à 1999.
L’énergique sexagénaire est une femme de tête. Depuis 2019, elle travaille comme cuisinière à la fondation ABS de Lausanne qui s’occupe des personnes toxicomanes. « C’est l’endroit où j’ai eu le plus de plaisir à travailler. On y trouve beaucoup d’authenticité et de reconnaissance. Mais c’est vrai aussi que c’est parfois ‘‘sport’’ car ces gens sont cash et sans concession... On apprend beaucoup à condition de ne pas se laisser faire. »
Le caractère fort d’une aînée
Ainée d’une fratrie de trois, Christine Lavanchy est née à Lausanne en 1960 d’un père boucher et d’une mère au foyer mais c’est à l’Isle, au pied du Jura, qu’elle a grandi au contact de ses grands-parents. De cette enfance, elle garde une autorité naturelle et des valeurs profondément ancrées telles que le sens du travail, la justice et la droiture. Bien que bonne élève, la jeune Christine n’était pas attirée par les études. « Poussée par le goût de la cuisine, que m’avait transmis ma grand-maman, je me suis donc lancée dans un apprentissage dans ce domaine », explique-t-elle.
C’est ainsi qu’elle rencontre son futur mari. Christophe a 16 ans comme elle, il s’est engagé dans la même voie. Le jeune couple aime l’aventure. Il travaille quelques hivers en station à Saas-Fee, Verbier puis Zermatt. Avec l’argent économisé, il se lance dans des voyages sac au dos au long cours. « On a par exemple passé un an entre l’Inde, le Népal et Ceylan, une année et demie en Amérique du Sud et trois mois aux USA. Ces expériences intenses m’ont ouvert l’esprit et ma tolérance et m’ont permis de cultiver une forte acceptation de ce qui est... »
Maman pleinement !
Christine Lavanchy a vécu tout aussi pleinement son « travail de maman ». Elle et son mari ont eu trois fistons. Théo, 32 ans est aujourd’hui avocat. Numa, 30 ans, papa de deux fils est footballeur pro au FC Sion. Maël a 24 ans et est peintre en bâtiment. « On a vécu avec moins mais on a vu nos enfants grandir. Quelle joie ! J’ai adoré leur transmettre des valeurs et des connaissances. Malheureusement, ce choix est presque devenu intenable aujourd’hui car vivre sur un unique revenu relève de l’impossible. »
C’est sa maternité qui pousse tout naturellement Christine Lavanchy vers le monde associatif et notamment l’Entraide familiale vaud oise mais aussi vers le conseil communal local où elle siège toujours comme indépendante de gauche, « tendance un peu idéaliste ». « Je suis rentrée à l’Entraide familiale de Bourg-en-Lavaux à la demande d’une amie en 1994 pour reprendre le service de baby sitting. J’ai notamment participé à la mise sur pied du réseau de mamans de jour puis à celle de l’UAPE locale. Sur ce chemin, j’ai fait beaucoup de belles rencontres et j’ai appris tant de choses ! »
Aujourd’hui cependant, Christine Lavanchy est « soulagée » de lâcher les rennes même si personne ne s’est encore manifesté pour la remplacer. « Notre section propose essentiellement des transports accompagnés. Elle a besoin de sang neuf et de nouvelles idées. C’est une mission passionnante ! » Avis aux amateurs !
Laurent Grabet, Rédacteur en chef du jef
Article paru dans le jef d'avril 2024
L’Association Le Trait d’Union prend de l’ampleur
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UAPE / CRÈCHE OLLON
À la rentrée scolaire d’août dernier, l’Unité d'Accueil Pour Ecoliers (UAPE) d’Ollon, a pris une nouvelle dimension. Cette structure, qui célèbrera ses 20 années d’existence en 2025 et qui est dirigée par l’association Le Trait d’Union, a en effet investi de spacieux et lumineux nouveaux locaux de 331 m2, tout en bois et baies vitrées donnant sur les montagnes, répartis sur deux étages au sein de l’extension du Collège Perrosalle et loués à la commune. « Pour cette structure, qui jusque-là se cantonnait à une unique salle de classe (92 m2), c’est un changement décoiffant d’autant qu’il est allé de pair avec le lancement d’une crèche baptisée La courte échelle (553 m2). Laquelle propose actuellement déjà 27 places au lieu des 22 prévues au départ et projette 44 places à la rentrée prochaine d’août 2024 », explique Josiane Panchaud. En tant que Présidente de l’association Le Trait d’union, elle chapeaute administrativement avec son comité les 2 structures d’accueil, installées dans les nouveaux locaux. L’Association a ainsi en charge à ce jour 184 enfants allant de 4 mois à 12 ans. Soit un total de plus de 100 familles. Pas mal pour un lieu qui lors de son ouverture en 2005 comptait une douzaine d’enfants seulement ! Aujourd’hui, une équipe de 13 professionnelles de la petite enfance travaillent à l’UAPE (y compris une apprentie assistante socio-éducative) et une dizaine à la crèche. Cette nouvelle crèche répond à un vrai besoin. En effet, les parents locaux trépignaient d’impatience de la voir s’ouvrir. La liste d’attente était même pleine plusieurs mois à l’avance et comptait d’ailleurs quelque femmes enceintes. Pour mémoire, l’ouverture de l’UAPE, voici 19 ans, avait elle aussi répondu à un besoin tout en le nourrissant : celui de constituer un lien entre l’école et la maison en accueillant, entre les périodes de classe, dans un environnement sécurisé, les jeunes scolarisés de 4 à 8, puis 4 à 12 ans dont les parents ont une activité professionnelle. « Une telle solution était à l’époque un peu avant-gardiste mais aujourd’hui, elle est devenue la norme », souligne Josiane Panchaud. Notons aussi que, depuis la rentrée 2023/2024, pour mieux seconder les parents, l’UAPE est aussi ouverte pendant une partie des vacances scolaires, obligeant ainsi le réfectoire scolaire et l’équipe éducative à une nouvelle organisation
Laurent Grabet, rédacteur en chef du JEF
Article paru dans le jef de février 2024
L’Entraide familiale l’a aiguillée vers la petite enfance
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LE PORTRAIT
Josiane Panchaud est une figure de l’Entraide familiale d'Ollon (EFO). La Chablaisienne est entrée au comité de notre association d’Ollon deux ans seulement après son retour dans son lieu d’enfance (1995). Puis elle a assumé la responsabilité de présidente de 1997 à 2012, mais est restée au comité jusqu’en 2015. Issue d’une famille paysanne, la native d’Ollon est née en 1956. Mariée à un menuisier-charpentier, elle-même infirmière de profession et mère de deux filles, Amélie assistante socio-éducative de 33 ans et Cécile cuisinière de 31 ans, et grand-mère de trois petits enfants (1 garçon et 2 filles), Josiane Panchaud est revenue à Ollon à la suite du décès de son papa. C’était en 1993.
Initiatives tout azimut
La Boyarde est à l’origine des Gremailles, une activité conviviale qui consistait à casser des noix ensemble, tout en écoutant des contes ou diverses animations. Elle a aussi organisé diverses conférences inspirantes dans le cadre de sa section, notamment sur la logopédie, les problèmes de sommeil ou d’agressivité, l’automédication et comment s’occuper des autres sans s’oublier soi-même… On lui doit aussi, sur les conseils de la secrétaire générale directrice Janick Chatelain, la mise en place des Certificats d’activité bénévole, sorte de document de travail valorisant l’activité exercée, utile auprès d’un futur employeur par exemple. C’est sous sa présidence que l’Association familiale d’Ollon s’est rebaptisée Entraide Familiale d’Ollon (EFO) « par souci de cohérence avec la faitière ». C’est elle aussi qui a instauré les matinées « café croissant » permettant aux bénévoles de l’activité Repas Chauds à domicile de mieux se connaître et de former ainsi une équipe soudée. Ces matinées existent d’ailleurs toujours. La liste est loin d’être exhaustive.
Mais, son poste de présidente et son domaine social l’a aussi et surtout amenée à être happée petit à petit par le monde de la petite enfance. Conseillère communale, sous l’étiquette PS, Josiane Panchaud a su mettre à profit sa connaissance de la politique locale pour anticiper les défis liés notamment à la petite enfance. Le lancement de l’Unité d'Accueil Pour Ecoliers (UAPE) locale, Le Trait d’Union, encouragée par l’ancien président de l’EFV Martial Lambert, l’a poussée à quitter le comité de l’EFO en 2015 pour se consacrer à la présidence de l’Association le Trait d’Union. Cette entité qu’elle a constituée avec un nouveau comité, a tout naturellement demandé sa réintégration à l’EFV. C’est ainsi que l’UAPE Le Trait d’Union, gérée les 10 premières années par l’EFO, a pris son envol. D’une capacité de 12 places à son ouverture en 2005 (12 enfants), puis 24 places de 2007 à 2017 (28 à 68 enfants), ensuite 36 places de 2018 à 2022 (79 à 122 enfants) et enfin, dès la rentrée scolaire 2023 60 places d’accueil (126 à 138 enfants).
Un succès qui perdure
Ce beau succès s’est consolidé plus encore en août dernier (lire ci-contre) avec l’installation dans de nouveaux locaux plus spacieux et modernes. « Lorsque nous avions entamé nos premières réflexions autour de ce qui allait devenir l’UAPE Le Trait d’Union dès 2002, jamais je n’aurai imaginé que cela prenne une telle ampleur… ». À l’époque, beaucoup de personnes estimaient encore que les mères n’avaient qu’à s’occuper elles-mêmes de leurs enfants sans se préoccuper de leur vie professionnelle. « Ces années à l’EFO m’ont appris la ténacité, à savoir s’entourer de bonnes personnes et se laisser éclairer par l’expérience des autres », résume celle qui a prévu de passer la main d’ici une année et demie.
Laurent Grabet, rédacteur en chef du JEF
Article paru dans le jef de février 2024
Notre section d’Yverdon se montre généreuse
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TRIPLE DONS Le 5 décembre dernier, l’Entraide Familiale d’Yverdon (EFY) a fait don d’une somme de 2000 francs à chacune des trois associations suivantes de sa région. C’est une manière pour les 60 bénévoles et le comité de l’EFY de redistribuer une partie des bénéfices récoltés grâce au travail de chacun :
Sapins solidaires
Cinq personnes dont le Pasteur Guillaume Ndam Daniel sont dans le comité. Ce n’est pas encore une association mais ils couvrent tout le Nord vaudois. Leur action originale a déjà connu trois éditions à Yverdon. Elle s’intègre dans le marché de Noël local en aidant les familles qui ne peuvent pas offrir de cadeaux de Noël à leurs enfants. Il suffit de remplir un bulletin d’inscription pour demander un cadeau d’une valeur de 40 fr. L’enfant concerné peut préciser la nature de son cadeau. En 2022, 662 cadeaux avaient été distribués. Cette année les inscriptions ont dû être bouclées rapidement tellement la demande a été forte et certaines venaient même de Lausanne qui ne renouvelait pas la même action cette année ! La distribution se fait à la maison de paroisse. Les cadeaux doivent être neufs et non pas de seconde main.
SOS Futures Mamans
L’antenne Yverdonnoise de cette association, présidée par Madame Gendroz, vient en aide à des futures mamans et des familles précaires en leur mettant à disposition du matériel, des vêtements, des couches, du lait etc… essentiellement en fonction de ce qui leur est donné. Elle célébrera ses 50 ans en 2024. Une vingtaine de bénévoles officient dans cette association. Elles trient le jeudi matin. Le matériel est distribué les mardis après-midi et vendredis matin. En deux heures, elle accueille 20 à 25 mamans. A la fin octobre dernier, elle comptabilisait 750 services représentant 700 heures de bénévolat. L’association oriente les mamans vers les services adéquats et dispose d’un fond de solidarité pour des demandes très spécifiques. Ce don va permettre à l’association de payer une partie de son loyer car elle en reçoit aucune subvention. www.sosfuturesmamans.org
Soupes du mardi
Trente bénévoles font partie de « l’Amicale des soupes du mardi » qui est une structure non confessionnelle, mise en place durant le confinement. Elle offre un complément aux soupes de la gare nommées « soupes d’ici et d’ailleurs ». C’est une soupe pour l’hiver. Au début l’amicale était accueillie par l’église catholique mais, au vu des travaux effectués dans ce bâtiment, elle a dû déménager à la maison de paroisse moyennant cependant un petit loyer. Les bénévoles officient à tour de rôle quatre par quatre tant pour cuisiner cette soupe que la distribuer. Elle est servie à une vingtaine de personnes, du 1er octobre au 31 mars, tous les mardis, dès 17h30, à la salle de l’Etoile, à la Rue du Four et à la Kipole ( Kiosque Rue des Remparts). Cette soupe a aussi une importante fonction très sociale puisqu’elle réunit tant des adultes que des enfants. Gratitude pour le soutien très apprécié de la boulangerie de la plaine, d’AOP fromage et des jardins du cœur.
Claude-Anne Jaquier, Présidente de l’EFY
L’entraide familiale de la commune de Blonay - Saint-Légier effectue plus de 2’600 transports chaque année
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Du 23 au 30 septembre a lieu une semaine spéciale pour mettre en avant les différentes associations de l’Entraide familiale vaudoise. L’occasion de suivre un chauffeur bénévole et son bénéficiaire du côté de St-Légier - La Chiésaz.
Bernard Stutzmann est non seulement vice-président de l’Entraide familiale de Blonay — Saint-Légier, mais également chauffeur bénévole. Transporter les personnes atteintes dans leur santé à leurs rendez-vous médicaux est l’une des activités phares de cette association, qui a pour mission principale de rendre service, de différentes manières, aux habitants de la Commune. En ce vendredi ensoleillé, Bernard Stutzmann attend patiemment son client en bas de chez lui. Sa voiture, propre et accueillante, est garée devant l’entrée de l’immeuble où vit Paul Buttet. L’octogénaire doit se rendre trois fois par semaine à Vevey pour faire une dialyse. Bernard Stutzmann vient le chercher à midi, il le dépose devant l’entrée du centre. Il retourne ensuite à Vevey en fin de journée pour le ramener chez lui. Cordialement et avec bienveillance, il aide Paul Buttet à prendre place dans son carrosse : « J’ai été moi-même chauffeur bénévole pendant environ huit ans, détaille Paul Buttet. En tant que retraité, j’avais du temps et je voulais me rendre utile. Aujourd’hui, je suis très content d’être à mon tour transporté à mes rendez-vous. Je conduis encore, mais après la dialyse, je me sens trop fatigué pour prendre la route. »
Rendre service
Les deux hommes finissent par bien se connaître. À force de faire régulièrement les trajets ensemble, ils discutent facilement. Ce n’est cependant pas toujours le cas : « Certaines personnes n’ont pas envie de parler pendant le trajet. Je respecte cela. Parfois, un élément extérieur les met en éveil et ils entament la conversation. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais entendu un bénéficiaire se plaindre sur son sort. Je transporte pourtant parfois des personnes qui souffrent de cancer », relate Bernard Stutzmann. Le chauffeur et Paul Buttet s’accordent à dire que les personnes qui se font transporter sont toujours aimables et reconnaissantes. « Je ne fais pas cela pour l’argent, mais parce que j’aime rendre service. C’est un état d’esprit. Je fais au minimum deux trajets allers-retours par semaine et parfois davantage », explique Bernard Stutzmann.
Demande en hausse
Retraité et vivant seul, il accepte également les dépannages de dernière minute, lorsque la présidente de l’Entraide, Marilyne Rodel, l’appelle à la rescousse. « Notre association peut compter aujourd’hui sur 29 chauffeurs bénévoles, mais le nombre de transports ne cesse d’augmenter. L’an dernier, nous en avons fait 2’600 et cette année, je pense que nous allons nous approcher des 3’200. Je suis donc toujours à la recherche de bénévoles motivés. Un bon chauffeur doit évidemment avoir un permis de conduire, de la disponibilité et faire preuve d’empathie et de bienveillance. Il reçoit un défraiement forfaitaire par trajet aller-retour qui correspond à 75 centimes par kilomètre parcouru », explique la présidente.
À l’heure actuelle, l’Entraide familiale de Blonay — Saint-Légier dépanne 115 bénéficiaires, que ce soit pour des trajets, des coups de pouce financiers ponctuels, de l’aide scolaire, des renseignements sur les diverses assistances existantes, entre autres. Pour parvenir à rendre service au plus grand nombre, l’association compte sur les cotisations de ses membres, sur la vente de cartes de vœux et sur les dons des particuliers.
Iseult THERAULAZ pour Comm'une info, photo de Sandra Culand
Repas du 31 décembre 2023, Entr'Aide 2023 - Vallorbe & Environs
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A l’initiative de Catherine Favre et Jacques-André Chezeaux, le groupe Coup de Fourchette a proposé un repas pour les personnes seules le soir du 31 décembre sur inscription.
Ainsi, environ 35 personnes se sont retrouvées à la Maison de Paroisse de Vallorbe pour savourer un excellent repas de Saint-Sylvestre !
Un service de transport bénévole a été organisé, permettant de venir par n’importe quel temps ou n’importe quelle distance … Merci aux chauffeurs !
Cela a été l’occasion de passer un joyeux moment ensemble pour ces personnes de tous âges.
L’équipe Coup de Fourchette a été étoffée par des personnes venues exprès aider au service et à la cuisine pour cette soirée dans la bonne humeur et le partage.
Peu de personnes étaient encore présentes aux 12 coupscoups de minuit et le passage à la Nouvelle Année, mais peu importe. Toutes ont apprécié !
Un Centre de rencontres très apprécié
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C’est au cœur du centre-ville de « la Coquette » que bat le cœur du Service d’Aide familiale de Morges et environ (SAF). Ce cœur, c’est le Centre de rencontres de Couvaloup 4 qui a vu le jour en 1995 et dont le succès ne se dément plus depuis. Ils sont dix-sept à s’y retrouver en ce déjeuner de juillet. « Venir manger chez nous le midi est pour beaucoup de nos bénéficiaires seniors un important objectif de la journée. Cela les motive à se préparer à sortir et les aide à briser la solitude et à nouer de belles amitiés », rappelle Marie-Christine Michel, cheffe du service au SAF.
Des bénéficiaires ravis
Le local, d’une capacité d’une quarantaine de couverts, ouvre aux seniors AVS dès 9h. On vient alors y déguster un café et y lire les journaux. Les après-midi sont dédiés au tricot et aux jeux de cartes notamment et une fois par mois une session de training mental s’y tient sous la houlette de l’Apremi-club. Mais ce sont les repas de midi qui sont les plus prisés. Une fois par mois, des chefs de la société de restauration Novae préparent et servent gracieusement des repas quasi gastronomiques. L’équipe de cuisine de l’hôpital de Morges, qui livre quotidiennement les deux menus à choix, nous offre des repas de fêtes deux à trois fois par année.
« Je viens là presque tous les midi depuis des années. J’habite juste au-dessus. C’est pratique, sympathique et bon. Et puis on y retrouve des amis. Ça fait du bien ! » explique Angela, 89 ans. « C’est meilleur marché qu’ailleurs et beaucoup plus vivant que dans mon EMS », ajoute sa vis-à-vis Margareta, 90 ans. « Les amitiés nouées ici m’ont aidé quand mon épouse est décédée voici une année », précise de son côté Roland, 79 ans. Quelque jours avant notre passage, un groupe d’écoliers était venu chanter pour leurs aînés. Angela en avait été émue aux larmes. En cuisine, une cuisinière et trois bénévoles s’activent. Au total, ils sont une trentaine de volontaires à chaleureusement se partager la semaine.
Des subventions vitales
Pas moins de 4’450 repas ont été servis au Centre en 2022. Soit une moyenne de 17 par jour d’ouverture. Quelques 35 personnes sont bénéficiaires. Les menus équilibrés et en partie préparés sur place avec amour par les bénévoles coûtent 14 fr. aux membres du SAF contre 16 fr. 50 aux autres. Le centre est ouvert en semaine pour le repas de 11h30 à 13h30 et une fois par mois le dimanche où un loto est organisé. Le mardi soir est dédié à une traditionnelle soupe.
Les 18'000 francs de loyer sont généreusement financés par la Fondation de Beausobre et Jayet. La ville accorde quant à elle pas moins de 42'000 fr de subvention. Cette aide est bienvenue car si l’activité est socialement très efficace, elle peinerait à trouver l’équilibre financier sans ces aides. Fondé en 1957, le SAF compte plus de 410 membres cotisants, 85 collaborateurs bénévoles. Il couvre Morges et 24 villages et communes environnantes.
Laurent Grabet, rédacteur en chef du JEF
15 ans du groupe de marche de l'Entr'aide 2030
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Voilà déjà 15 ans que le GROUPE DE MARCHE existe ! Et comment tout cela a-t-il commencé ?
A l’époque – vers 2007/2008 – l’idée de créer l’Entr’aide 2030 a été initialisée par Pro Senectute avec Mme Christine Logoz et M. Christian Danthe.
Et puis, sur ‘initiative de Marion Zwygart, a été organisé à la Salle de Paroisse un premier forum pur savoir quelles seraient les activités qui pourraient intéresser les Vallorbiers et surtout trouver des bénévoles.
Alors à ce moment-là, c’est Michèle Daucourt qui fut tout de suite partante pour mettre sur pied un groupe de marche…. Elle créa son équipe composée de :
- Marlyse Steiner
- Madeline Dvorak
- Robert Weiss
- Georg Duss
La première sortie eut lieu à la Vallée : du Sentier au Pont – le 22 juillet 2008 – nous étions 20 personnes et nous avons pris le train depuis Vallorbe
Durant les années 2008, 2009 et 2010 nous ne faisions qu’une sortie par mois et dès 2011 nous sommes partis 2 fois par mois
Dès l’année 2017, nous avons encore ajouté la petite marche le premier mardi du mois
Depuis le début de nos sorties nous en avons réalisé 300 avec en tout 5340 participants
L’année 2019 fut une année record : avec 519 marcheurs
Les sorties avec le plus grand nombre de marcheurs furent en 2015 :
- 24.11 Vallorbe – Ballaigues – Vallorbe : 34 personnes
- 13.1 Vugelles – Fiez – Vugelles : 35 personnes
- 29.9 Tour du Suchet : 36 personnes
- 14.10 Découverte des forêts de Vallorbe avec Dominique Favre : 37 personnes

Quelle belle aventure
Quelle belle expérience
Quelle belle convivialité
Quelle continuité
Pully-Paudex-Belmont, Deux départs et une arrivée
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Fin juin, nous avons pris congé, après 24 ans de service, de Madame Marie-France Bezençon, éducatrice des écoles maternelles de la Clergère. Très professionnelle et d'un dynamisme intarissable elle a accompagné des centaines d'enfants à l'aprentissage de l'école. Nous l'avons fêtée lors de notre repas estival mais tenons encore à la remercier vivement pour tout ce qu'elle a apporté à notre association. Nous lui souhaitons une longue et belle retraite !
Nous avons aussi pris congé de Madame Francine Binggeli qui a géré pendant 8 ans le fichier des membres de manière très efficace et consciencieuse. Un grand merci pour ce travail énorme. A noter que nous avons 700 membres ! Nous souhaitons une bienvenue et beaucoup de plaisir au sein de notre comité à Madame Marie-Claire Fourniere qui a repris les rênes de ce service.
Maryline Belet, Présidente de l'Entraide Familiale de Pully - Paudex - Belmont
Entraide 2030 – Vallorbe et environs, Coup de fourchette
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« Le coup de fourchette », mais qu’est-ce donc ? Cette activité, fondée en 2009 par un groupe de bénévoles issu des rencontres de Quartiers solidaires de Pro-Senectute, fonctionne maintenant grâce à Entraide 2030. Il s’agit de repas cuisinés chaque mercredi par un bénévole différent et qui réunit quelques aînés de notre commune dans une salle adéquate. Et parfois une petite escapade est proposée, donc mercredi 13 juillet dernier, départ pour le refuge du Béboux, situé sur les hauts de Vallorbe. La joyeuse équipe de 12 personnes, bénévoles et bénéficiaires, s’est retrouvée pour déguster une poêlée de röstis au lard accompagnée de salades, ainsi que de merveilleuses « salées à la crème » pour le dessert. Tout en profitant du soleil et du magnifique environnement de notre vallon !
Catherine Favre
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